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POUR UN GABON MEILLEUR!
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13 juin 2014

SAMUEL, SE NOYANT, ÉTAIT PRÊT À S'ACCROCHER À TOUT, MÊME AU SERPENT A. BONGO, CHEF D'UN GANG CANNIBALE - VRAIMENT PATHÉTIQUE!

 

LE NGOUANGOUÏSME, CE MAL QUI RONGE LA LUTTE POUR LA LIBERTÉ AU GABON

        

              Samuel Ngoua Ngou (photo: Education Internationale)
De nombreuses études de comportement des populations relèvent des différences assez tranchées entre les peuples vivant en liberté dans les pays universellement reconnues comme étant démocratiques, et ceux qui vivent dans des pays sous dictature, c'est-à-dire des pays dans lesquelles l’existence des populations est altérée par des conditions de vie en quasi captivité. Ces études ont depuis longtemps établi que les populations mises sous pression dictatoriale présentent souvent des troubles de comportement d'intensité variable selon les degrés de privations de liberté auxquelles elles sont soumises. L’un des plus importants symptômes est qu’une bonne partie de ces populations finie par devenir maladivement apathique, résignée et désintéressée de son environnement et de son devenir. Elle n’est plus attachée qu’à l’alcool, aux drogues, aux plaisirs charnels et mercantiles. L’avenir perd toute son importance. Quand on cesse de croire en l’avenir, alors autant jouir tout de suite. C’est ce que nous observons au Gabon.
L’homme est un animal social avait dit le philosophe (Aristote); c'est-à-dire qu’une vie sociale en compagnie d'autres personnes qu’on tient en estime et dont on veut du bien, est donc importante pour son équilibre, comme si ce lien social avec d'autres lui était protecteur. Ce sont ces relations sociales, ces relations de confiances mutuelles, qui forment le socle d’une société, de toute société. Par conséquent, l’individu qui n’a pas le sentiment d’appartenir à une communauté de projet, qui ne se sent pas concerné par un devenir commun, aura des difficultés à s’y investir. Nous le constatons au Gabon, car comment comprendre la facilité avec laquelle certaines personnes, telles Paul Mba Abessole, Pierre Kombila et Maintenant Samuel Ngoua Ngou, se dépouillent de leurs engagements passés à leurs collègues et confrères, de leur vécu, sans état d’âmes, laissant dernière elles des milliers de personnes qui ont cru en leur combat et en leurs convictions, et avec lesquelles ils ont partagé des moments extraordinaires d’ambitions et de communions, pour rejoindre les bourreaux contre lesquels ils se battaient ? Des bourreaux n’ayant changé ni de méthode, ni de posture dictatoriale vis-à-vis de la population.
"On n'obéit pas à un chef entre les mains de l'ennemi" ; cette sage maxime est de Napoléon et nous instruit de l’attitude à observer à l'encontre de ceux qui capitulent et prétendent encore vouloir représenter le peuple. Quand Paul Mba Abessole commença à tenir un double langage au milieu des années 90 avec sa connerie de convivialité, les êtres fins comme Gregory Ngbwa-Mintsa comprirent que les carottes étaient cuites et que le RNB était désormais dirigé par un imposteur; ils appliquèrent cette maxime de Napoléon et puisque le chef du parti était passé à l’ennemi du peuple, il ne fallait plus lui obéir. Puis vint le tour de Pierre Kombila de se livrer au même cinéma, et presque 20 ans plus tard, Samuel Ngoua Ngou les rejoint avec certainement sa propre formule, ses propres excuses et justifications de cette forfaitaire.
Chers lecteurs, pour justifier son entrisme par la convivialité, qu’avait dit Paul Mba Abessole ? Qui allait à la mairie pour changer les choses ; qu’il allait au parlement pour changer les choses ; qu’il allait au gouvernement pour changer les choses. Au bout du compte, qu’est ce qui a changé dans la vie des gabonais ? Le pays est-il plus démocratique ? Plus libre ? Plus avancé ? Comme disait Napoléon, chers lecteurs : « on n'obéit pas à un chef entre les mains de l'ennemi ». Voilà qu’aujourd’hui, l’ancien syndicaliste Samuel Ngoua-Ngou, vient recycler les mêmes recettes qui ont déjà été démontrées n’être qu’illusions, quand il succombe aux charmes de l’entrisme en promettant se battre pour le bien être des Gabonais aux côté de son nouveau maitre Maixent Accrombessi. Il aurait été plus honnête pour lui de dire simplement qu’il jetait ses armes et se constituait vassal d’Ali Bongo, car ce sera son rôle et rien de plus. Comme nous a prévenu Napoléon, « on n'obéit pas à un chef entre les mains de l'ennemi », par conséquent, que vaudront les prescriptions de Samuel Ngoua Ngou, sachant qu’elles émaneront d’Ali Bongo et d’Accrombessi, avec pour objectif premier de servir leurs desseins ?
L’histoire politique du Gabon de ces 24 dernières années, nous démontre à suffisance que tous ceux qui ont entretenu le discours entriste ont été soit naïfs, piégés par Omar Bongo et essorés dans les égouts de l’histoire; soit des infiltrés de la première heure dont le rôle n’a jamais été autre que d’atténuer les capacités des Gabonais à s’organiser contre le régime. L’entrisme devenant le meilleur moyen de phagocyter toutes les velléités d’indépendance. Donc cet entrisme politique visant à pénétrer le régime afin de le transformer et en faire un instrument au service des populations, s’est soldé par une lamentable bérézina. On peut alors se demander comment, 24 ans plus tard, Samuel Ngoua Ngou peut encore penser que l’entrisme puisse faire recette au Gabon ? Si ce réflexe d’entrisme a échoué avec les générations précédentes, si toute une brochette d’intellectuels Gabonais allèrent rejoindre le cabinet d’Omar Bongo, en promettant le changer de l’intérieur ; et que le résultat fut une spirale désastreuse dans l’abysse où git le pays actuellement ; qu’est-ce qui fait croire à Samuel Ngoua Ngou que son entrisme à lui sera le bon, sera celui qui montrera la voie ? Le deuxième point est de savoir si Samuel Ngoua Ngou est démocrate et républicain ? Si oui, quel sentiment lui procure sa décision de travailler avec quelqu’un dont l’entière existence est synonyme d’imposture sur tous les plans ?
Mais bon, Samuel Ngoua Ngou nous répondra que Dieu guidera ses pas ! Car Dieu de là où il est, reste particulièrement favorable à l’entrisme des opportunistes qui n’osent pas avouer leur vénalité. Intellectuellement, quand on a été un des contradicteurs du pouvoir et qu’on demandait que ce pouvoir se comporte différemment et honore ses missions républicaines et régaliennes, et qu’on a perdu des compagnons sous les balles de ce pouvoir, pour finalement rejoindre avec armes et bagages ce même pouvoir qui n’a pas changé d’un iota ; on pourrait appeler ça du NgouaNgouïsme ! Une maladie très contagieuse au Gabon.
Source : Charlie M. - Le Gabon énervant
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