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POUR UN GABON MEILLEUR!
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19 janvier 2008

BIEN MR BOCKEL, C'EST CE QUE LES PEUPLES OPPRIMES AFRICAINS ATTENDENT DE VOUS

"Je veux signer l'acte de décès de la Françafrique"

Six mois après l'élection de Nicolas Sarkozy, il semble que rien n'ait changé dans les relations entre la France et l'Afrique, contrairement aux promesses de rupture faites pendant la campagne électorale. Le ministre d'ouverture que vous êtes accepte-t-il ce statu quo ?

C'est justement parce que je suis un ministre d'ouverture et que j'ai adhéré au discours de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique que je souhaite que les choses changent. Or la rupture tarde à venir. Il y a encore trop de rentes de situation, trop d'intermédiaires sans utilité claire, trop de réseaux parallèles pour permettre un partenariat assaini, décomplexé, d'égal à égal. La "Françafrique" est moribonde. Je veux signer son acte de décès. Il ne s'agit pas de faire la morale, mais d'aider au développement. Or, à cause de défauts de gouvernance dans certains pays, notre politique de coopération, malgré de multiples réalisations, ne permet pas des progrès à la hauteur des efforts consentis.

Comment expliquez-vous ce manque d'efficacité ?

La mauvaise gouvernance, le gaspillage des fonds publics, l'incurie de certaines structures administratives ou politiques, la prédation de certains dirigeants, tout le monde connaît ces facteurs ou les imagine. Au total, sur 100 milliards de dollars annuels d'aide pour l'Afrique, 30 milliards s'évaporent. Certains pays ont d'importantes ressources pétrolières, mais leur population n'en bénéficie pas. Est-il légitime que notre aide soit attribuée à des pays qui gaspillent leurs propres ressources ? Il faut donc revoir les conditionnalités, évaluer l'efficience de notre aide.

A quels pays pensez-vous ?

Je ne suis pas là pour montrer du doigt tel ou tel chef d'Etat. Ce serait contre-productif. Mais il serait intéressant d'écouter non seulement les dirigeants, mais aussi les sociétés civiles dire ce qu'elles pensent de l'efficacité de notre aide.

Justement, le régime gabonais d'Omar Bongo vient de "suspendre" les organisations de la société civile qui critiquent l'opacité de sa gestion des revenus pétroliers...

Le président du Gabon est un ami de longue date de la France. Sur la liste des pays problématiques, je ne le placerais pas en tête. Mais, sous réserve de vérification, je regrette cette décision.

Que pensez-vous de la décision du parquet de Paris de stopper l'enquête sur les "biens mal acquis" par certains chefs d'Etat africains ?

Pour faire évoluer les choses, on peut provoquer le conflit. Ma méthode est différente, forte et pédagogique, non idéologique. Il s'agit de conditionner notre aide à une bonne gouvernance, faire comprendre à l'opinion et aux dirigeants que ce serait plus efficace. Dans les accords de partenariat, nous pouvons demander un engagement de transparence sur l'utilisation des ressources en matières premières, exiger qu'une partie de la rente pétrolière soit utilisée dans les projets que nous aidons. Encore faut-il qu'on se tienne à cette ligne. Je suis en dialogue avec le président de la République à ce propos. Le moment est venu que je sois soutenu jusqu'au bout.

Auriez-vous du mal à vous faire entendre ?

Le président a fixé un cadre au niveau du discours. Le moment est venu d'une piqûre de rappel pour aller plus loin dans la démarche de rupture et mettre nos principes en actes. Tuer les petites pratiques moribondes et renouveler notre manière de dialoguer avec les Africains. Le président sera en Afrique à la fin de février : c'est le bon moment.

L'un de vos prédécesseurs, Jean-Pierre Cot, ministre de la coopération, a dû démissionner, en 1982, après avoir cherché en vain à changer les relations entre la France et l'Afrique. Ne courez-vous pas le même risque ?

C'est un vieil ami. Il s'est vite isolé et n'a pas forcément fait la bonne analyse. Moi, je suis avant tout un pragmatique. Je sais gérer les gens, les budgets, les contradictions. Je sais qu'on ne décalquera pas du jour au lendemain notre morale en Afrique. Je sais aussi que l'Afrique est le continent de demain, et qu'il en va de l'intérêt de la France de mettre en oeuvre cette rupture. La jeunesse africaine l'attend.

Propos recueillis par Philippe Bernard
Article paru dans l'édition du 16.01.08.

Source: LE MONDE - 17/01/2008

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Commentaires
N
Ce n'est pas à M. BOCKEL de donner des leçons aux africains. Il est d'ailleurs très mal placé pour le faire. Il semble contradictoire d'être membre du gouvernement d'un pays dit "...des Droits et de l'Homme" qui expulse des personnes étrangères en situation irrégulière dans des conditions humiliantes.<br /> <br /> En Afrique, la solidarité humaine ne se décrète pas, elle est innée et nous en sommes tous fiers.<br /> <br /> Africainement vôtre
L
a mon avis accorder de l'importance au discour de bockel c'est etre un tout petit peu naif car<br /> primosarko est lepresident du patronat et des contrat donc ça m'etonnerais qu'avec un baril de petrole a 100 dollar la france et ses patron vereux (total, bouygues...)consentent a lacher l'afrique et particulierement le gabon car qui dit fin de lamaffia france-afrique dit aussi ouverture des marchés africains a laconcurrence or tout le monde le sait aujourdhui les entreprises francaises ne sont plus competives donc a mon avis ce discours est un leurre se ne sont que des mots<br /> secondo il faut que nous africain nous comprenions qu'aucun maitre ne libere son esclave<br /> l'esclave doit s'affranchir de son maitre lui meme donc n'esperons que la france nous dira un jour ALLEZ VOUS ETES LIBRES CHOISSISSEZ VOS CHEF D'ETAT VOS POLITIQUES VOS PARTENAIRE ECONOMIQUE CETTE PHRASE DE SANKARA ME VIENT A L'ESPRIT "L'ESCLAVE MERITE SES CHAINE CHAINE UN ESCLAVE QUi NE PREND PAS LA DE DECISION DE SE LIBERER DE SES CHAINES MERITE BEL ET BIEN SES CHAINES "<br /> ALORS CHERS COMPATRIOTES ARRETONS DE PENSER QUELE SALUT VIENDRA D'AILLEUR IL FAUT ARRETER DE LE PENSER NOUS DEVONS NOUS BATTRE POUR NOTRE LIBERTE CAR LA LIBERTE NE SE DONNE PAS ELLE S'ACQUIERT
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