Expression Libre : Pour les Yeux et les Oreilles d'Ali Bongo

Monsieur le Président,

Devons-nous aujourd'hui vous appelez le Président des N.B.O entendu par là le Président des Nzebi, des Bateke et des Obamba ??

En effet, notre pays n'a jamais connu autant de dérives verbales tribalistes qu'il est actuellement sous votre règne. Je note que cette situation semble vous plaire, à moins que vous soyez naif du complot qui se trame sur votre dos.Ne dit-on pas que pour mieux régner, il faut diviser ?

Lorsqu'on a été élu avec un peu plus de 41% de voix au suffrage universel, c'est à dire une minorité des Gabonais, la posture d'un homme d'Etat qui veut se faire respecter en cette situation et bien constitué dans sa tête est de conquerir l'adhésion et la sympathie de son peuple par des actions concrêtes sur le terrain.

Il ne s'agit pas de se lancer dans des annonces tonitruantes sans effets concrêts sur la vie des citoyens, ni des opérations de communication ou de marketing avec des sorties pathétiques dans des quartiers dont la situation déplorable des compatriotes est bien connue de tous mais des faits concrêts, rien que du concrêts.

Monsieur le Président s'il vous faut faire des sorties pour aller vérifier si vos fameux dons sont arrivés à bon port, je vous dirai que le vaillant peuple Gabonais n'a pas besoin de ça, on en a rien à foutre de vos dons et on en a marre des dons des Bongo qui ne changent rien à nos vies, nous ne sommes pas de mendiants, pour tendre la main à chaque fois et on en a marre de vos fameuses contributions personnelles, notre Etat a assez de moyens pour résoudre nos problèmes Merde d'alors !!!!. c'est quoi cette idée de transformer mon peuple en mendiant des Bongo ?.

Le peuple s'il vous a élu , ce n'est certainement pas pour bénéficier de votre générosité, mais de résoudre ses problèmes avec les moyens de l'Etat, avez vous entendu que Sarkozy est allé faire un Don aux déminus de la Sainte Seine Dénis ? où aux victimes d'une quelconque catastophe naturelle en France ? l'Etat à les moyens d'agir pour ça. Monsieur le Président Ali Bongo Ondimba, le peuple s'il vous a élu ,c'est pour agir pour "un avenir en confiance". L'avenir en confiance passe par des infrastructures durables, des opportunités d'emplois , des responsables politiques crédibles et des outils d'évaluation des membres du gouvernements...

Au lieu de distraire le peuple et alimenter la division, la haine et la jalousie par vos dons dont vous savez bien l'issue en les remettant à vos fameux émissaires, construisez au peuple des routes, des équipements sanitaires de base et crée des opportunités d'emplois avec toutes les potentialités que regorge notre pays ( emplois verts, industries ....), tenez vos promesses en commençant par organiser la coupe d'Afrique des nations 2012 à la jeunesse gabonaise, si vous ne le savez pas et je vous le dis clairement, le peuple et le reste du monde vous attend sur cet évènement pour jauger de votre capacité de leadership ( après avoir perdu la direction de la BEAC) , il est temps de sévir sur les responsables en charge de ce dossier.

Bref, Monsieur le Président de la République, je voudrais vous signaler que vous n'êtes pas un mécene, ni un sponsor pour notre cher Gabon, mais le chef de l'Etat. Un chef de d'Etat ne fais pas de Don à son peuple, il trouve des solutions concrêtes et durable à leur misère quotidienne par des actions positives durables et non sporadiques, il faut pour cela s'entouré des hommes d'une grande intélligence, proactifs et imaginatifs... Franchement , nous avons marre de cette culture du Don et de "la contribution personnelle du Chef de l'Etat", qui dit Don, dit Contre-Don, qu'entendez vous de nous après ces Dons ?

.Avec tout le respect que l'on doit au Chef de l'Etat, épargnez nous de cela et reservez vos Dons pour nos braves ONG locales qui se battent chaque jour pour résoudre les problèmes de notre pays, eux ils méritent des dons, ils n'ont pas de moyens d'agir et peuvent créer des emplois salariés s'ils avaient un minimun de soutien de votre part ( vous devrez même avoir une politique nationale concrête pour ces structures qui sont de véritables partenaires potentiels à votre émergence si vous voulez que celle-ci soit durable et non éphemère ou l'EMERGENCE DE PAPIER).

Cette approche de la pilitique qui consiste à transformer son peuple en mendiant est d'une autre époque, ce sont des recettes de Bongo père, à moins que vous nous confirmer l'adage qui dit "Tel père, Tel fils" mais sagez qu'il est aussi écrit "Honte à celui qui ne fait pas mieux que son père" et j'ajoute "Maudit celui qui ne fait pas mieux que son père".

Monsieur le Président, je disais dès mes premières lignes que notre pays n'a jamais été aussi divisé qu'il est actuellement. Je constate avec beaucoup d'amertume que vous avez décidé de danser sur ce même pas, "le nkouassa nkouassa, nkouassa" dira t-on. quels sont les éléments qui permettent de le dire, d'abord, votre incapacité à discuter avec l'opposition gabonaise depuis votre accession à la magistrature suprême ( un talent hors-père que l'on reconnaissait à un Omar Bongo) et le ridicule qui a émergé pour la légalisation d'un des nouveaux partis politiques dans notre pays ( Une attitude qui ne vous a nullement grandi alors que c'était une occasion de passer pour un démocrate Africain) malheureusement, on a eu l'impression que la machine PDG avait peur de cette nouvelle machine qu'est l'UN.

Il fallait avoir les garanties d'une fausse alliance dans laquelle on retrouve la merde, les déjections de la république comme Mba Abass pour enfin respirer et légaliser l'UN, on était vraiment descendu bas,(heureusement que le professeur Jhon Nambo était là pour donner un cours de Droit constitutionnel gratuit). Ce recul démocratique et le regain de tribalisme est à l'ordre du jour sous votre règne parce que vous êtes dans l'incapacité de mettre de l'ordre dans la maison Gabon, on sait toujours pas s'il y a un Président au Gabon.

Sinon comment expliquez vous que le journal "Orety" de Jean Boniface asselé dont je n'arrive plus à situer dans votre filiation, puisse sortir un article torchon avec pour titre "Omar Bongo Ondimba aurait-il été empoisonné par la nouvelle femme qu’il avait dotée à Oyem, après la disparition de la très regrettée Edith Lucie Bongo Ondimba? ». Je ne voudrais pas revenir sur le contenu malsain de ce torchon, d'un débat de bas étage. Mais je constate que cet article est passé comme une lettre à la poste sans que le CNC ne monte au créneau lorsqu'on sait qu'il a juste fallu pour une chaine privée de passer une ancienne interview de feu Président Omar Bongo pour se voir interdire d'émettre sur le territoire national.

Comment expliquez que ce torchon soit publié au même moment où l'on alimente une cabale sur le vaillant Grand Peuple Fang? ( Pourquoi sont-ils les seuls à diriger l'église évangélique ? ce sont eux les faussaires de la république ?, l'UN parti des Fang ???), je constate que les gens ne se gênent plus pour attaquer ouvertement le peuple Fang du Gabon. La raison est simple, c'est parce que certains de ces Leaders politiques vous ont rejeté, mais vous comprendrez bien que le Fang n'est pas "un Béni oui, oui", ni un hypocrite mais sa bravoure et son courage légendaire le permet de dire merde quand il faut ,souvenez vous que ce sont les mêmes qui ont combattu leur propre frère Leon M'ba, c'est pour vous dire.

Vous devrez vous inspirez de votre père pour comprendre comment il a su dompter ce peuple rebel durant 40 ans, sa conception de la politique n'a pas que des cotés négatifs, on peut en tirer de bonnes recettes adaptées à notre époque. Monsieur le Président, je ne pense pas qu'on puisse faire le Gabon sans les Fang (bien numériquement supérieur), ni les Punu, ni les myène ou les Gisir etc. Dieu seul sait pourquoi, nous sommes liés par un destin commun.

Nous sommes en marche vers un Etat-nation, au regard du brassage culturel de notre pays. Par conséquent entretenir des discours séparatistes, sectaires ou de complots n'est pas l'héritage de tes prédecesseurs. Ton père en soulant le peuple gabonais de la paix matin , midi et soir comme s'il n'y avait que ça dans un programme politique , n'a pas fait autre chose que de s'inspirer du Discours du père fondateur de notre jeune nation dont le crédo était "Gabon d'Abord".

Les insanités déversées sur la place publique par le journal "Orety" croyez moi, ne vous arrange pas et ce n'est pas ça qui préoccupe le peuple gabonais aujourd'hui s'il y a des chose à régler avec votre Mba Obame, c'est de l'ordre du privé, le peuple gabonais dont je suis un élément n'a rien à foutre de tout cela (d'ailleurs j'ignorais que Mba Obame a donné sa nièce à Omar Bongo, je n'en ai rien à foutre, c'est leur apétard et d'ailleurs pourquoi Bongo Omar n' a pas refusé ?).

Et d'ailleurs, je ne pense pas que de telles déjections auraient pu être avancées du temps d'Omar Bongo car ce sont là des ingredients de l'ivoirisation du Gabon, Leon M'BA tout comme Omar Bongo tenait à la paix sociale et à l'Unité Nationale. Je suis outré de constater avec beaucoup d'amertume que certains inaptes et vomis de la république comme Asselé, des aigris du pouvoir, n'ont d'autres armes de combats politiques que d'user de la calomnie, du tribalisme et de la haine contre certains peuples pour créer de la division.

Finalement, on peut se poser la question de savoir: Asselé est-il bien placé pour parler de la mort de Bongo père ? ( nous savons bien que sa fille ainée d'Omar était à son chevet jusqu'à son décès et elle peut en parler mieux que quinconque si elle le voulait bien ou même porté plainte en cas de soupçons ..) . Asselé fait-il la jalousie en lieu et place de sa soeur Joséphine Nkama ?

On sait que "les Fang mangent les Gens",Bravo! mais pour quoi user de cela pour combattre un adversaire politique ?

Après l'affaire de l'Eglise Evangélique, celui d'ORETY, celui du faussaire Fang, c'est maitenant une cabale organisée contre l'actuel premier Ministre Fang. Monsieur le Président avec tous les respects que j'ai pour le président de mon pays, je ne pense pas que vous ayez nommé ce type sous la pression de qui que ce soit, sauf si je suis naif dans la gestion du pouvoir au Gabon. Par conséquent, il me plait de vous rappelez qu'un Président ne critique pas l'immobilisme de son gouvernement, ni de ses ministres, qui plus est sur la place publique, mais plutot les démet de leur fonction.

Monsieur le Président , encore une fois, on en marre de cette comédie politicienne, ce pouvoir sur scène pathétique , cette politique spectacle qui ne vous rend pas crédible aux yeux des représentants diplomatiques sur notre sol. Monsieur Biyoghe Mba, vous connaissez son passé en le nommant comme premier ministre en plus vous saviez qu'il est Fang et que beaucoup d'individus en ont marre de voir les Fang (du groupe ethnie de Leon Mba) à ce poste sans réel autonomie et de pouvoirs.

C'est ça la vérité qui blesse, il faut le dire haut et fort mais personne ne se plaint de voir les Téké dans des régis financiers de notre pays et personne ne parle du scandale financier, la honte et l'humiliation que ces derniers ont fait au peuple gabonais à la BEAC en nous faisant descendre au bas de l'échelle, no personne n'en parle, on ne doit pas en parler si c'était un Fang, ça aurait été un bon fruit sucré, cette honte poursuit certains étudiants Gabonais à l'étranger à cause du passé peu élogieux de ces gens qu'on envoyait à l' héxagone poursuivre des études sans prérequis, on s'en souvent bien de l'expression "Bête comme un Gabonais" au Canada et aiileurs.

En définitif, monsieur le Président , vous ne devez pas encourager le tribalisme, l'ethnocentrisme, vous devez vous battre pour créer un Etat-nation. Vous ne devez pas voir un Fang, un Punu, un Nzebi, un myèné, un Batéké .... mais vous devez voir en chacun un citoyen Gabonais. Or on ne peut pas descendre plus bas que le spectacle qui nous est offert par Assélé et consort.

Losrque de tels comportements d'un homme fini et usé par la gabégie, le viol, le sectarisme, je vous soupçonne monsieur le président d'être complice. Mais une chose est sûre, ces individus qui croient bien faire pour vous en versant dans le tribalisme d'un autre âge, en voulant dresser les gabonais entre eux sont hors de l'auroute du progrès et de l'unité nationale des pères fondateurs, car aujourd'hui je suis certainement un Fang mais j'ai des enfants avec une femme du Haut Ogooué et si je me sens bien dans les plateaux Batéké au village Odjouma, je me sens aussi bien à Mayumba, c'est ça le Gabon que nous voulons construire, et c'est ça qui doit être une des visions du Gabon émergeant.

Monsieur le Président, sachez vous débarrassez de ces individus de mauvais augure, en croyant bien faire, ils détruisent votre image, ils sont toujours restés dans les vieilles recettes de Bongo père mais vous devez réagir et agir, vous devez faire de la pédagogie de l'émergence à ces gens asséchés intellectuellement, en manque d'initiatives convaincantes car aujourd'hui , vous avez en face de vous une véritable opposition que votre père n'a jamais connu. Ces gens hypocrites qui vous entourent ne semblent avoir d'autre buts que de creuser votre propre tombe, car comme on le dit couramment "la mort ne vient jamais de loin".

En choisissant de distraire le peuple avec des insanités dont on à rien à foutre et qui ne change en rien n'autre quotidien de "mapannards", ces hibous de la vieille école politicienne organissent en souterrain leur macabre plan. En se lançant dans des campagnes de tribalisme, ils ignorent que votre parti politique le PDG regroupe toutes les groupes culturels du pays. Comment vont se sentir les Fang qui reste attacher à vous au sein du PDG? que vont dire les Punu, les Myèné et j'en passe qui se sentent marginaliser lorsque un des votre dit que le PDG n'a que deux pieds un au haut ogooué et un autre à l'ogoué Lolo ??

Monsieur le Président, vous ne devez pas rentrer dans ce jeu dangereux, car ceux qui s'avanturent sur ce terrain glissant, ne vous aime point. Vous devez à mon avis taper du poing sur la table pour que cesse tout germe de division. Vous devez en tant que chef de l'Etat montrer l'exemple, en discutant avec votre opposition sur les problèmes du pays car ce pays nous appartient tous n'en déplaise à certains, sinon vous êtes considéré comme instigateur de ce complot. Mais une chose est sûre, les morts ne sont pas morts, ils nous regardent et agiront au moment opportun. Qui vivra, verra

Le peuple Vigilant

Le Nganga Missoko

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Source: LVPDG