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POUR UN GABON MEILLEUR!
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13 août 2013

LA CHARITÉ BIEN ORDONÉE, AU GABON, NE COMMENCE PAS PAR SOI!

  1.  
     
    Un des plus célèbres proverbes français d’origine médiévale dit: «la charité bien ordonnée commence par soi-même». Plusieurs interprétations ont été données à ce proverbe, dépendant des contextes dans lequel il aurait été utilisé; mais tout le monde s’accorde à lui donner la signification générique qui dit: « qu’avant de s’occuper d’autrui, il faille d’abord penser à soi !» Ceci est valable dans le cadre social, professionnel, éducatif, ou politique.
     
    Si nous retenons ce sage proverbe dans ce billet, c’est en réaction à la nouvelle qu’Ali Bongo, le Président de cette République Gabonaise qu’on essaie de présenter comme émergente, mais dont le faciès social et politique continu d’évoquer l’image d’un tiers, non, d’un quart monde plutôt tenace, aurait affrété un avion au soutien de la campagne présidentielle du candidat Ibrahim Boubacar Keïta, au Mali. Quand on est gabonais et qu’on connaît les problèmes accablant le citoyen moyen, on peut se demander si cette charité est plutôt bien ordonnée car au moment même où ces mots sont écrits, une cinquantaine d’étudiants croupissent dans les geôles du régime Ali Bongo pour avoir revendiqué le paiement des bourses d’études. La presse Malienne révèle par ailleurs qu’outre cet avion, Ali Bongo aurait aussi apporté une dotation financière conséquente pour la campagne du candidat. Il faut aussi remarquer que cette contribution ressemble à un support françafricain car les autres ténors du pré-carré tels que Blaise Compaoré ou Alassane Ouattara se sont aussi montrés très attentifs et généreux envers ce candidat « choisi ».
     
    Mais pour les Gabonais, il est difficile de supporter cette énième démonstration d’utilisation légère des deniers publics. Le comble est qu’il soit un secret de polichinelle que la trésorerie Gabonaise serve de tirelire à la françafrique qui dispose des deniers publics Gabonais pour régler des ardoises compromettantes et impossibles à régler par la France à cause des clauses de la loi Française et de sa Constitution. Plusieurs cas de figure ont été révélés. Dans son livre monumental: « Démocratie Dynastique au Gabon », Jean de Dieu Ndoutoum-Eyi explique dans le chapitre « Pouvoir et Ethnicité » comment au Gabon, la France qui tint un discours ostensiblement porté vers la rupture, sous Sarkozy, a agi dans les faits d’une manière évoquant un retour à l’impérialisme total et brutal d’hier. Il nous apprend que pour la présidentielle de 2009 au Gabon, Pierre Mamboundou-Mamboundou et André Mba-Obame avaient été déclarés personnages inacceptables pour l’Elysée et que la raison de ce veto se trouverait dans les accords non-écrits entre la France et le Gabon; en fait entre la France et les Bongo, voulant que la France dispose des avoir Gabonais en tout temps et en toute occasion. Par exemple, ce livre nous apprend que c’est le Trésor Public Gabonais qui a payé, rubis sur ongle, les réparations des dégâts causés par l’armée Française en Côte d’Ivoire. Le livre détaille que 12 milliards de francs CFA ont été payés à un cabinet appartenant à Alassane Ouattara, pour réaliser de études certainement bidons; que 94 milliards de francs CFA ont été payés par le Gabon à une société, propriété de Madame Ouattara, pour la réfection de la Présidence de République de Côte d’Ivoire, détruite par les bombardements Français. En dehors de ces dépenses Ivoiriennes, en lieu et place de la France, c’est encore le Gabon qui a payé la rançon qui a servi à la libération des membres de l’Arche de Zoé au Tchad. Ce genres d’opérations n’obtiennent plus de financements du Trésor Français depuis l’affaire dite « des caisses noires », mais quand on dispose d’un pays comme le Gabon qui peut payer à la place de la France pour les opérations de barbouzerie, on comprend que le pouvoir ne puisse y être confié qu’à des mains sures.
     
    Quand le contribuable gabonais découvre toutes ces dépenses faites non pas pour renforcer le Gabon, mais pour faire avancer l’agenda de la France, peut-on encore s’étonner que la charité au Gabon ne commence pas par soi? Que le citoyen Gabonais soit souvent le dernier bénéficiaire des ressources de son pays? Qu’en dépit des milliers de milliards de budget annuel, le Gabon reste un pays du quart monde? Alors, que les Gabonais pleurent et se lamentent que leur pays leur ait été totalement arraché, car tant que la géopolitique exigera que les ressources du Gabon soit mises à contribution pour soutenir un agenda extra-Gabonais, et tant que le citoyen Gabonais ne se mettra pas au travers de la route de ces desseins néfastes faisant des richesses Gabonaises la propreté exclusives des non intérêts non nationaux; on continuera à se demander : « mais où donc passe l’argent du Gabon? » Ceux qui ne sauront pas la réponse ne devront s’en prendre qu’à eux-mêmes, car la documentation est disponible à tous, pour lecture.
     
    Auteur: Charlie M. - Le Gabon énervant
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