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POUR UN GABON MEILLEUR!
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9 janvier 2014

Création de la commune d'Akanda pour encore s'accaparer des terres des gabonais

    1. The nouveau Maire de la virtuelle commune d'Akanda
      (Photo: PDG)

    Le grand artiste Nigérian, feu Sonny Okusun, avait dans les années 70, sortit un tube du titre «Papa’s land», un maxi single dont l’autre face était aussi un tube du titre «Fire in Soweto». Le producteur de cet opus était la méga star Guyanaise Eddy Grant. Dans ce titre «Papa’s land» Sonny Okusun se lamentait du devenir de la terre de ses ancêtres, l’Afrique en ces termes:
    «Nous voulons savoir / Nous voulons savoir ... / Qui est propriétaire de la terre de papa, l’Afrique est la terre de mon père / Oui, l'Afrique est la terre de mon Papa / Allez-vous laisser mon peuple tranquille? / Nous voulons diriger du Cap au Caire ... / Allez-vous laisser les mains libres à mon peuple? / Nous voulons gouverner la terre de nos parents. "Les Chinois sont au pouvoir en terre chinoise / Les Japonais dominent le Japon / L’Angleterre est gouvernée par des Anglais / Des Américains régissent les Américains ohhhhhhhhhh / L’Afrique doivent être dirigés par des Africains ....»
    En cherchant ce que cachent Ali Bongo, son épouse et leurs amis affairistes corses derrière la création de la commune virtuelle d’Akanda, nous avons été interpelés par cette chanson aussi profonde que prophétique du regretté Sonny Okusun, car dans cette manœuvre, ce sont les populations Gabonaises qui vont encore perdre leur patrimoine historique, foncier, environnemental et de souveraineté, au profit de flibustiers venus de tous les horizons faire fortune au Gabon, cette terre conquise qui leur est livrée pour un carnage en règle!
    Chers lecteurs, la création de la commune d’Akanda répond à un objectif, et à un seul: s’accaparer des terres des autochtones pour en faire des développements immobiliers, et ce de la manière la plus légale possible en faisant des promoteurs immobiliers à la solde du pouvoir, les administrateurs de cette commune; de manière à ce que les titres fonciers y soient distribués entres amis et familles en ne payant même pas le franc symbolique. Il suffit pour en arriver à cette conclusion, de regarder la configuration de ce qui existe aujourd’hui comme front de mer déjà développé à Libreville. Si on part de la Sablière à Owendo, c’est environ une bande de 15-20 km de côte dont un inventaire sommaire permet à qui se donne de la peine de se mettre à l’exercice de constater qu’en dehors de la Zone de Glass, qu’Ali Bongo a voulu déguerpir (comme par hasard) il n’y a pas si longtemps, toute cette bande est aujourd’hui couverte de propriétés dont les propriétaires sont principalement des membres de la famille Bongo, ou de leurs affidés (Lemboumba, Mborantsuo, Okinda, les Corses, etc.) Faites cet exercice, que vous serez scandalisés! La commune virtuelle d’Akanda, qui n’existe juridiquement nulle part et dont la création émane de certaines éminences grises, pas du tout gabonaises nous vous le confirmons, tapis au sein de la Présidence de la République Gabonaise et travaillant de concert avec l’Agence des Grands Travaux, n’est que le prolongement de cette prédation. Ces gens ont décidé de faire main basse sur les terres allant d’Agondjé au Cap Esterias et de se les saucissonner entre eux, d’y bâtir des immeubles avec l’argent volé au peuple Gabonais et les mettre en location à prix d’or, comme c’est déjà le cas ailleurs sur le long du front de mer. Toute personne qui vous dira le contraire, se moque de vous!
    La question reste que tout ceci se fasse devant nous, que faisons-nous pour arrêter ce viol de notre terre? Demain, quand nos enfants nous demanderont pourquoi l'ensemble de la zone côtière de Libreville semble appartenir aux Bongo et aux étrangers, qu’allons-nous leur répondre? Aurons-nous le courage de leur dire que nous aurions pu arrêter les velléités des Bongos, mais étions trop lâches pour le faire? Avons-nous encore une fois capitulés, jeté l'éponge? Si telle est notre choix collectif, il ne fait aucun doute que nos enfants seront totalement déconcertés et très en irrités par notre lâcheté. Quel est l'état psychologique du citoyen gabonais aujourd'hui? Sommes-nous encore capables de penser? Si nous en sommes toujours capables, comment faisons-nous pour être si minables, si avides d’inutilités, et si insensibles à l'avenir de notre pays ? Le nouveau maire désigné de la commune d’Akanda n'est autre que Claude Sézalory, le PDG d'une société immobilière appartenant à la famille Bongo. Combien de preuves les Gabonais attendent encore pour comprendre les objectifs voraces du pouvoir en place?
    Quand Sonny Okusun chantait «Papa’s land» dans les années 70, il voulait éduquer les africains sur le principe d’autodétermination, du contrôle de sa destinée. Il chantait non seulement pour une libération politique, mais aussi et surtout d’une autonomie économique et par-dessus tout d’une libération culturelle. Pour ceux qui vont nous dire que notre blog est xénophobe parce que nous dénonçons des gens qui ne sont pas pour la plupart des Gabonais et prennent la terre des populations, nous répondons en disant simplement que lorsque des personnes venues d'ailleurs viennent prendre la terre de vos ancêtres pour leur enrichissement, et dans ce processus poussent les peuples autochtones dont les terres sont volées, dans la misère; il est de notre devoir de s'opposer à de tels desseins.
    Source: Charlie M. - Le Gabon énervant
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