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POUR UN GABON MEILLEUR!
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3 février 2014

LA CHARITÉ BIEN ORDONNÉE DE SYLVIA ET A. BONGO 9% COMMENCE … Á LONDRES!

  1. Sylvia Bongo se faisant filmer pour la propagande, au milieu de la misère gabonaise
    (Photo: Cocom)
     
    Le quartier Mayfair de Londres, loin de la misère gabonaise
    (Photo: Telegraph)
     
    «Charité bien ordonnée commence par soi-même." Ali et Sylvia Bongo semblent avoir une compréhension très étriquée de ce proverbe dont les origines renvoient à la France médiévale. En effet, grâce à la presse Londonienne, nous apprenons que le couple Ali et Sylvia Bongo continue d’utiliser l’argent de la trésorerie gabonaise pour s’offrir des gâteries immobilières; pour combler en priorité leurs propres besoins. Ceci, ironiquement, au moment où Ali Bongo déclare aller en guerre contre la pauvreté au Gabon. Ils ont le sens du timing, les Bongo!
     
    C'est Richard Kay, du quotidien britannique Daily Mail qui a écrit le 30 Janvier 2014, ce qui suit: "Lui c’est le président Ali Bongo Ondimba, chef du petit et riche en pétrole, pays africain du Gabon qui, bien que beaucoup de ses citoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté, a des millions à dépenser. En effet, je peux vous révéler qu'il y a quatre ans, Bongo a dépensé 25 millions de Livres Sterling (environ € 30 millions ou 20 milliards de francs CFA) à l’achat de la maison de Mayfair du magnat de l'immobilier irlandais Derek Quinlan. La maison de huit chambres a maintenant une valeur de plus près à 40 millions de livres. Hélas, la famille Bongo a depuis longtemps été l’objet d’accusations de népotisme et de blanchiment d'argent. Le Gabon est une ancienne colonie française, et les militants de Paris appellent la Grande-Bretagne à scruter les activités de ce président."
     
    Un autre article publié dans le Sunday Times, nous apprend que cette maison est de 1000 mètres carrés dans le quartier chic de Londres, qui dispose de cinq salles de réception, huit chambres, une salle de cinéma, une salle de sport et un grand garage; a été acquise par Ali Bongo grâce à l'utilisation d'une entité offshore lui appartenant et que l'argent a été versé à la National Asset Management Agency (NAMA), qui avait racheté la dette de Quinlan sur cette propriété à un prix au rabais, à la Banque d’Irlande.
     
    Il y a seulement quelques jours, Ali Bongo dans un discours disait ce qui suit: «Comme vous pouvez donc le constater, la pauvreté et la précarité constituent un enjeu majeur… Je ne ferai pas la politique de l’autruche. Pour combattre et vaincre cet ennemi aux multiples facettes, il nous faut bien le connaître. C’est pourquoi, la lutte contre la pauvreté, la précarité et les inégalités nous impose une démarche lucide, objective, transparente et volontaire. C’est dans ce sens que j’ai commandé en octobre 2013 un rapport sur l’état de la pauvreté de notre pays. Conduit sous l’autorité de la Première Dame, ce travail d’enquête pose un diagnostic sans précédent dans l’histoire de notre pays. En effet, le rapport préliminaire qui nous a été présenté jette une lumière crue et met en évidence une cartographie et une description précise sur l’étendue de ce phénomène au Gabon.»
     
    On ne peut que rire en lisant ces promesses ridicules faites par Ali Bongo et son épouse, de réduire la pauvreté au Gabon, parce que depuis leur arrivée au pouvoir en 2009, ils n'ont rien fait d’autre que de voler le peuple gabonais et acheter pour plusieurs millions de dollars, d’euros, de livres sterling, des résidences en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, etc.; alors que la pauvreté paralysante continue à étouffer le peuple Gabonais. Ali Bongo ne se rend-t-il pas compte que les 20 milliards de francs CFA qu'il a utilisé pour acheter la maison Quinlan à Londres auraient pu mieux servir à aider à réduire la pauvreté au Gabon; qu’il prétend être en train d’essayer de soulager? Quand depuis 2009, un président a acheté en priorité trois propriétés à l'étranger pour environ 150 millions d'euros (près de 100 milliards de francs CFA), quelqu'un pourrait-il vraiment penser que ce président et son épouse soient très intéressés à la résorption de la pauvreté dans leur propre pays? En plus, ces trois propriétés ne sont que la partie visible de l’iceberg, car nul ne sait réellement l’entendue des emplettes immobilières faites par ces prédateurs!
     
    Quand Sylvia Bongo reviendra de Londres, se faire filmer au milieu de misère gabonaise, en essayant de se donner une image de Mère Theresa, il serait bon qu’on lui rappelle que Mère Theresa vivait à Calcutta, parmi des lépreux, et non dans une maison de 20 milliards de francs CFA au centre de Londres.
    Source : Charlie M. - Le Gabon énervant
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