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13 février 2011

URGENCE GABON-BITAM: LES MERCENAIRES D'ALI BEN BONGO MASSACRENT DES POPULATIONS CIVILES AUX MAINS NUES À BITAM

Gabon : Bitam en état de siège

Gabon : Bitam en état de siège

Bitam, capitale économique de la province du Woleu-Ntem est en état de siège. Des dizaines de militaires venus d’Oyem y sèment la terreur : course poursuite des citoyens jusque dans les bas quartiers, descente musclée dans les bistrots du marché, coups et blessures, tracasseries de tous ordres bref, une véritable chasse à l’opposition est engagée dans cette localité du nord du Gabon.
Réputée acquise au PDG durant les 20 dernières années de pouvoir d’Omar Bongo Ondimba, Bitam – quartier latin du pays – se place aujourd’hui en tête du mouvement de contestation au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba.

En une semaine, des marches de soutien à l’ancien ministre de l’intérieur ont été organisées, non seulement dans la commune et au chef-lieu du district de Meyo Kye, mais aussi dans la majorité des grands villages que compte le département du Ntem : Konoville, fief de l’ancien vice-Premier ministre Simon Essimengane, Awoua, Okok, Bikougou, Effack Bibè…

Ces manifestations spontanées traduisent le ras-le-bol d’une population désabusée depuis 43 ans et qui souhaite le changement immédiat. Vendredi soir, alors que l’armée dictait sa loi à travers la ville, un gaillard aux muscles saillants, la quarantaine, de stature haute, défie les soldats en offrant une tournée pour « fêter » le départ d’Hosni Moubarak. Il ajoute : « Ben Ali est parti, Hosni Moubarak aussi. Pour Ali Ben, ce n’est plus qu’une question de temps ».

La parenthèse du PDG, ouverte au lendemain de la Conférence nationale d’avril 1990, se referme donc sur les bords du fleuve Ntem et Bitam semble retrouver ses marques d’antan.
1958 : le non l’emporte au referendum pour lequel le BDG – ancêtre du PDG – appelait à voter « oui ».
1964 : des militaires gabonais décident de déposer le président Léon Mba. Parmi eux, un certain Daniel NDO, ressortissant de Bitam.

Personne n’est surpris par la victoire de la liste DID (Défense des Intérêts Démocratiques) conduite par le sémillant Simon Oyono Aba’a lors des législatives du mois d’avril1964.
1981 : des patriotes gabonais décident d’en finir avec le parti unique en créant le Mouvement de Redressement National (Morena). C’est encore un Bitamois, Simon Oyono Aba’a, qui dirige le mouvement.

Les brutalités et autres actes de violence perpétrés par des militaires à Bitam sont à la mesure de l’inquiétude et la panique qui s’emparent des responsables locaux du PDG. Un tract incisif accuse le ministre René Ndemezo’obiang d’être à la manœuvre pour tenter de reprendre la main. Peine perdue, affirment les rédacteurs de ce tract car, « le Devoir d’un responsable politique n’est pas de martyriser le peuple (…). Ce n’est pas faire venir un contingent de soldats d’Oyem pour frapper, blesser et même tuer ceux qui ont décidé de quitter le PDG moribond. »

Les populations, elles, ont accusé le coup après la publication du bilan de cette furie guerrière : trente arrestations, une vingtaine de blessés dont un fils de Simon Oyono Aba’a. L’intéressé vient de sortir du coma après avoir reçu des coups de matraque sur la tête.

Des sources bien informées indiquent que les personnes arrêtées, dont de jeunes lycéens, auraient été directement conduites à la maison d’arrêt d’Oyem sans procédure judiciaire. Parmi elles, Klébert Ondo Nkili, très connu des pugilistes gabonais. Le « crime » qu’il a commis est d’avoir voulu organiser une marche de protestation contre la dissolution de l’Union nationale.

Source: Koaci.com

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