GABON: PROJET FUNESTE DE PROFANATION DE LA SÉPULTURE DE P. MAMBOUNDOU PAR Y.-F. MANFOUMBI RÉVÉLÉ PAR LE VALEUREUX B. MOUBAMBA

Gabon / La grand-mère de la Mairie qui veillait sur la « muraille anti-Bongo » de Ndendé !

Cette femme est le symbole de notre campagne municipale à Ndendé et dans le département de la Dola. C’est la   »grand-mère de la Mairie » qui a fait 5 jours de grève de la faim sur le parvis de l’Hôtel de ville pour que les nouvelles générations prennent conscience de l’importance de Ndendé pour tout le Gabon et pour que la tombe du Président Mamboundou ne soit jamais profanée comme le souhaite le représentant du parti au pouvoir dans la localité. Elle a gravé ces paroles en nous : «   »J’ai déjà ma vie derrière moi. « Si nous laissons Ndendé au PDG, alors tout sera perdu ».

Quel est donc le sens de notre candidature dans la commune de Ndendé ? Les choses sont simples : Yves-Fernand Manfoumbi a besoin de la Mairie de Ndendé pour profaner la tombe de Pierre Mamboundou avec toutes les autorisations nécessaires. Dans quel but ? Livrer des « reliques » de l’opposant historique à son maître : le bras droit et la tête probablement. Après ce haut « fait d’armes », il se verrait à la vice-présidence de la république. D’autant plus qu’il aura participé à une forme de destruction de l’UPG depuis 2011. Bien évidemment, il fallait s’opposer à ce projet funeste. C’est la responsabilité que nous avons prise. Advienne que pourra !

Contrairement à ce que pensent de nombreux Gabonais, la grande bataille du Gabon ne se passe ni à Port-Gentil, ni à Libreville ni ailleurs. La grande bataille de notre temps au Gabon a lieu à Ndendé (qui représente l’avenir du Gabon). Je demande à ceux qui veulent se battre pour l’avenir de tous les Gabonais de lutter pour la « muraille » de Ndendé. Cette muraille doit absolument tenir. Il n’y a « rien » à gagner dans la ville de la résistance de notre Peuple au plan historique. Nous n’avons que de l’honneur, du courage et de la mémoire à y récupérer. Tous nos ancêtres s’y sont déjà rassemblés et attendent de voir s’il y a encore des jeunes intègres et valeureux en terre gabonaise. de Makita à Mbombet et d’Emane Tollé à Rendjambè en passant par Martine Oulabou, ceux qui ne sont pas encore sourds peuvent entendre les voix des ancêtres qui nous disent : battez – vous pour vos vies et pour la terre pour laquelle nous sommes morts. Ne soyons plus des lâches !? La digue de Ndendé doit tenir coûte que coûte … et advienne que pourra !

Il semble qu’Ali Bongo sous-estime le caractère « sacré » de la cité des hommes et des femmes libres qu’est Ndendé. Il ignore que pour cette terre beaucoup sont prêts à reprendre tous les risques nécessaires comme voici plus d’un siècle … Il pourra toujours remercier son Directeur Général du Budget et son Ministre de l’éducation nationale voire son Ministre de la santé (tous des collabos du sud-ouest de notre pays) d’avoir contribué à déclencher la « révolution » à suivre au Gabon.

Auteur: Bruno Ben MOUBAMBA